Prothèse Auriculaire

Epithèse Atelier j'm Paris

Prothèse de l'oreille | épithèse auriculaire

Prothèse du pavillon de l'oreille stabilisée par implants.

Après l’amputation de l’oreille malade, un traitement implantaire est réalisé pour la stabilisation de cette prothèse. Il s’agit de l’installation de 3 implants sur lesquels le chirugien placera des aimants afin de stabiliser celle-ci pour une meilleure utilisation quotidienne.

Une première étape permettra de réaliser un guide  de visualisation pour la mise en place d’implants afin de donner l’emplacement, ainsi intégrée dans cette partie de l’oreille en vue de son anatomie. Pour les patients  portant une paire de lunettes, il est également impératif de vérifier son installation pour ne pas la déranger lors de la pose des implants.

Découvrez ici le témoignage d’un patient :

« C’est en janvier 2017 que mon dermatologue me découvre un cancer baso-cellulaire de l’oreille droite. Là, je me suis pris une bonne claque.

Travaillant dans un service d’oncologie ORL, ma chef de service me rassure tout de suite « c’est le seul cancer qui ne métastase pas », rassurant ? Si on veut. C’est quand même un cancer.

S’en suit des consultations et biopsies : conclusion il faut tout retirer, c’est-à-dire on ampute. Intervention le 31 mars 2017.

Me voilà à choisir entre la reconstruction (ce qui implique moult interventions chirurgicales et risques d’échec) et la prothèse. La prothèse me semble évidente et en quelque sorte plus sain.

Là mon chirurgien m’adresse au meilleur des meilleurs Julien MONTENERO.

Je vous passe la dégringolade de désillusion en désillusion car entre ce que vous dit le chirurgien et la réalité il y a souvent un grand écart, la concertation n’est pas toujours là entre chirurgien et prothésiste.

Bref en avril, me voici à mon premier rendez-vous avec Julien. Et là c’est entre un séjour dans un temple bouddhiste (on en sort rasséréné, paisible) et un bond vers le futur : « Ah bon ça se fait ça ? ». Tout semble simple et évident pour cet homme passionné qui vous explique la conception de cette partie de vous, pour moi mon oreille droite.

Il faut passer par l’étape de prothèse provisoire pour que je m’adapte à ce corps étranger et Julien a besoin de cette étape, cela ne m’enchante pas mais je lui fais totalement confiance. En juillet je l’ai, elle sera plus lourde que la définitive. Psychologiquement le fait d’être balloté et dépendante du bon vouloir du chirurgien est dur, mais l’étape du provisoire nous fait digérer cette amère pilule.

Julien a l’art de sa passion et il vous communique l’intensité de son intention : redonner vie à cette partie qui fait de vous un être entier.

Il vous apprend le lâcher prise par rapport à votre handicap. Il faut se jeter dans l’eau les yeux fermés et lui faire totalement confiance.

Et là au bout d’un an et demi j’ai eu ma prothèse définitive, elle est belle, légère (beaucoup plus que la provisoire), personne ne la voit elle est tellement « intégrée » à moi. Tout le monde est éberlué par son travail sur mon oreille, « c’est magique » « c’est merveilleux » « on ne voit rien du tout » et tous ces commentaires de mon entourage.

C’est tous ces commentaires, c’est tout ce que l’on a vécu avec Julien qui vous fait basculer de la face obscure à la lumière.

La rencontre avec Julien a été essentielle dans ma vie. »

Pascale L